La suspension pour dopage de Rita Jeptoo a été rallongée de quatre ans

La marathonienne kényane Rita Jeptoo a vu son interdiction de deux ans doublée après qu’un appel de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) ait été confirmé par le Tribunal Arbitrale du Sport (TAS).
Positif à l’EPO
Elle est devenue la première athlète Kenyane de haut niveau à échouer lors d’un test en ayant été contrôlée positif à l’EPO en 2014. Jeptoo, âgée de 33 ans, affirme pour sa défense qu’on lui a peut-être prescrit des substances interdites dans un hôpital local où elle a été admise à la suite d’un accident de la route.
Cette décision lui enlève ses titres aux marathons de Boston et de Chicago en 2014. Elle sera exclut de toutes les compétitions d’athlétisme jusqu’au 30 octobre 2018 et a également été condamnée à payer une amende de 15 000 francs suisses (environ 14 000 euros) à titre de contribution aux honoraires et aux frais juridiques de l’IAAF.
Pour confirmer sa décision, la TAS s’est appuyée sur les « circonstances aggravantes » qui ont entouré la prise d’OPE par l’athlète Kenyane.
Coup dur pour l’Ethiopie
Le Kenya a fait parler d’elle au cours de ces deux dernières années après qu’une émission de télévision en Allemagne ait révélé que de nombreux athlètes kényans étaient dopés.
Jeptoo, l’un des athlètes les plus connus de l’histoire de l’athlétisme kényan, devait être couronnée championne du monde de marathon en 2014, mais la cérémonie a été annulée peut de temps après la nouvelle de son test positif à l’EPO. Elle restera dans l’histoire comme la première athlète kenyane de haut niveau a voir été sanctionnée pour dopage volontaire.
La Fédération kényane d’athlétisme est maintenant dans le collimateur de l’IAAF et de l’Agence mondial antidopage, mais les responsables de la fédération ont promis de prendre les mesures nécessaires.