Minute de silence, jongles et chambrages : l’Argentine humilie le Brésil et se régale

Après une éclatante victoire 4-1 contre le Brésil lors des qualifications à la Coupe du monde 2026, l’Argentine n’a pas hésité à fêter ce succès avec provocation. Entre gestes symboliques, tacles verbaux et jongles osés, les champions du monde ont joué autant avec le ballon qu’avec les nerfs de leurs rivaux.
Une humiliation sur le terrain
Le choc tant attendu entre l’Argentine et le Brésil, mardi soir, s’est transformé en démonstration de force pour l’Albiceleste. Déjà qualifiés avant le coup d’envoi, les hommes de Lionel Scaloni ont infligé une leçon à leurs éternels rivaux, les surclassant 4 buts à 1 dans un Monumental en fusion. Depuis 2019, le Brésil n’a plus remporté le moindre « superclasico », et cette dernière confrontation n’a fait qu’accentuer une série de frustrations pour la Seleçao.
Au-delà du score, c’est surtout l’attitude des Argentins qui a marqué les esprits. Motivés par des propos provocateurs de Raphinha à la veille du match, les coéquipiers de Nicolas Otamendi ont répondu de la manière la plus piquante possible : sur le terrain d’abord, puis dans la célébration.
Chambrage collectif après la victoire
À peine le coup de sifflet final retenti, plusieurs joueurs argentins ont posé leur index sur la bouche, mimant une « minute de silence ». Une référence glaçante, destinée à « pleurer la mort du Brésil », selon leurs propres mots. Ce geste, déjà utilisé face à d’autres nations (comme la France), visait à accentuer la domination psychologique de l’Albiceleste sur ses adversaires.
Mais cette célébration ne s’est pas arrêtée là. Emiliano « Dibu » Martinez, fidèle à sa réputation de provocateur, a ajouté sa touche personnelle bien avant la fin du match.
Dibu Martinez, roi du chambrage
Alors que l’Argentine menait tranquillement 4-1, à seulement douze minutes de la fin, Emiliano Martinez s’est amusé à jongler avec le ballon dans sa surface après une passe en retrait anodine. Ce geste, certes maîtrisé techniquement, a immédiatement enflammé les tribunes du Monumental. Mais sur le banc, Lionel Scaloni n’a pas goûté à cette facétie. Furieux, le sélectionneur argentin a vivement réprimandé son gardien, lui reprochant un manque de respect envers l’adversaire, mais surtout un excès de confiance potentiellement risqué.
Peu préoccupé par les remontrances de son coach, « Dibu » a poursuivi son récital sur les réseaux sociaux, diffusant après le match la chanson Balada de l’artiste brésilien Gusttavo Lima, comme pour enfoncer un peu plus le clou dans une Seleçao déjà à terre.
Verbal aussi, l’Argentine a pris le dessus
Sur le terrain, les mots ont fusé. Rodrygo, attaquant brésilien du Real Madrid, a qualifié Leandro Paredes de « joueur très mauvais ». La réponse du milieu argentin a été cinglante : « J’ai gagné une Coupe du monde et deux Copa America, toi zéro. » Une réplique qui résume à elle seule l’état d’esprit argentin : sûr de sa force, décomplexé, et bien décidé à faire sentir au Brésil son déclassement sportif du moment.
Même les hautes sphères de la politique argentine se sont invitées dans la fête.
Milei applaudit la « danse morbide »
Le président argentin Javier Milei, connu pour ses prises de position tranchées, n’a pas retenu sa joie. Interrogé sur Radio Mitre, il a déclaré : « Je suis ravi de la victoire. C’était une danse morbide… Imaginez si Messi avait été là. » Une pique de plus envers un Brésil qui n’a pas vu le jour, et ce, même en l’absence de Lionel Messi, forfait pour cette rencontre à cause d’une blessure à l’adducteur gauche.
La Pulga a d’ailleurs suivi la rencontre depuis chez lui et a salué la prestation de ses partenaires sur Instagram, avec une salve d’applaudissements numériques.
Un message envoyé au monde
Cette victoire n’est pas seulement un succès sportif pour l’Argentine. Elle envoie un message clair au reste du monde : même sans son maître à jouer, la sélection argentine reste au sommet. Et elle compte bien défendre sa couronne lors du Mondial 2026 avec la même hargne et la même joie provocatrice.
À l’opposé, le Brésil continue de chercher sa voie, enchaînant les revers et les polémiques. Cette dernière humiliation va laisser des traces, sportivement comme psychologiquement. Pendant que l’Argentine célèbre, la Seleçao, elle, panse ses plaies.