Vanessa Douillet défie les clichés : à plus de 30 ans, elle vise le concours Miss France

À 40 ans passés, Vanessa Douillet, épouse de l’ancien champion olympique David Douillet, se lance dans un défi inattendu : participer à une élection régionale en vue du concours Miss France 2026. Inspirée par le parcours d’Angélique Angarni-Filopon, première Miss France trentenaire, elle veut prouver qu’il n’y a pas d’âge pour rêver, s’affirmer et casser les codes. Un engagement fort face aux préjugés et aux critiques.
Les temps changent, et avec eux, les codes du monde des Miss. Le sacre récent d’Angélique Angarni-Filopon, première trentenaire couronnée Miss France, a bouleversé les normes établies. Âgée de 34 ans, la Martiniquaise a prouvé qu’il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves, envoyant un message fort aux femmes trop souvent freinées par des barrières sociales dépassées.
Son élection a marqué un tournant dans l’histoire du concours, jusqu’ici réservé aux jeunes femmes de moins de 24 ans. Aujourd’hui, grâce à l’ouverture du règlement, de plus en plus de candidates mûres osent tenter leur chance, et c’est dans cette dynamique que s’inscrit Vanessa Douillet.
Vanesse Douillet assume ses ambitions
Épouse de l’ancien judoka et double champion olympique David Douillet, Vanessa Douillet s’apprête à se lancer un défi personnel et médiatique de taille : participer à l’élection de Miss Châtillon-Pays de Dombes, prévue le 4 avril prochain. Cette élection constitue une première étape pour espérer représenter un jour une région au concours national de Miss France.
Loin de se laisser décourager par les commentaires négatifs, elle assume pleinement sa démarche. « C’est un challenge complètement fou, mais c’est justement ce qui m’attire », confie-t-elle. À travers cette aventure, elle veut faire passer un message : la beauté, la grâce, la détermination n’ont pas d’âge.
Une avalanche de critiques… et une réponse inspirante
Depuis l’annonce de sa candidature, Vanessa Douillet fait face à une vague de remarques désobligeantes. Certains internautes, confortablement installés derrière leur écran, n’ont pas hésité à la traiter de « vieille peau » ou à juger son initiative comme « ridicule ». Des critiques qui, au lieu de la faire douter, renforcent sa volonté d’aller jusqu’au bout.
Dans une vidéo poignante publiée sur ses réseaux sociaux, elle s’adresse directement à ceux qui remettent en question sa légitimité :
« En 2025, une femme doit encore se justifier pour faire ce qu’elle veut, au moment où elle le veut. C’est pour cela que je continue. Je le fais pour moi, pour toutes les femmes, pour celles à qui on a dit qu’il était trop tard. Il n’y a pas d’âge pour oser. »
Un symbole de changement
Avec cette prise de position, Vanessa Douillet rejoint un mouvement grandissant qui milite pour une société plus inclusive et égalitaire. À travers le prisme d’un concours de beauté, c’est toute une vision de la femme que l’on questionne : pourquoi limiter les rêves à un âge précis ? Pourquoi tant de barrières quand il s’agit de réinvention ou d’audace féminine ?
Son engagement n’est pas seulement personnel, il est sociétal. Il s’inscrit dans une volonté de casser les codes, de montrer que les femmes, peu importe leur parcours ou leur âge, ont leur place partout, même dans des sphères traditionnellement réservées à la jeunesse.
Déjà une première victoire
Et cette audace commence déjà à porter ses fruits. Selon la presse locale, Vanessa fait partie des 14 candidates sélectionnées pour l’élection de Miss Châtillon-Pays de Dombes. Si ses concurrentes ont entre 18 et 22 ans, elle n’en reste pas moins déterminée et sereine.
Son seul objectif : montrer qu’avec de la volonté et un brin d’audace, tout est possible. Elle sait qu’elle ne joue pas avec les mêmes cartes, mais elle compte bien miser sur son authenticité, son expérience de vie et sa détermination pour faire la différence.
Un message pour toutes les femmes
Plus qu’une candidate, Vanessa Douillet incarne désormais un symbole : celui de la femme qui n’a pas renoncé à ses rêves. En défiant les standards, elle redonne de l’espoir à toutes celles qui se sentent mises à l’écart, à cause de leur âge ou de leur parcours.
Elle résume ainsi sa démarche :
« Je veux que chaque femme sache qu’elle a le droit de se réinventer, de rêver encore, de tenter l’impossible. Personne ne devrait décider à notre place du moment où c’est « trop tard ». »
La suite de l’aventure s’écrira le 4 avril, lors de l’élection locale. Qu’elle remporte la couronne ou non, Vanessa Douillet a déjà remporté une victoire essentielle : celle de l’inspiration. Dans un monde qui peine encore à faire une place à la diversité des âges et des parcours, elle s’impose comme une figure de courage et de renouveau.